Rouges jardinspar Guy Grandjean
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Les nanoparticules, de la mégabêtise au gigamalin

Humeur

 

 

Une boule à l’endroit, une à l’envers dans un vent de folie.

Pour ses propriétés colorantes ou technologiques, les industriels de l’alimentation sans scrupule utilisent massivement les nanoparticules, alors qu’on ignore à peu près tout de leur comportement biologique. Ce n’est pas facile de les étudier: même avec nos superbes microscopes optiques, ils nous échappent, comme leur nom l’indique. De nombreux « produits alimentaires » dans l’ensemble, à commencer par les confiseries : une folie totale pour les intestins en devenir. Plusieurs millions de tonnes de dioxyde de titane sont produites chaque année, et répandues dans notre grand corps malade. Ce n’est pas le « principe de précaution » qu’il s’agit de faire valoir, mais de retrouver le bon sens près de chez nous, et vite! 

J’en ai même trouvé dans ma superbe crème à raser, dans mon dentifrice, on se demande vraiment pourquoi.

Recherche d’un aspect satiné? Waououou!

Je repasse ipso facto à une crème vieille comme Hérode, et je me mets à regarder avec mépris ma super crème à raser super chic, ainsi que mon dentifrice super médical.

Et j’utilise maintenant un dentifrice simple, agréable, qui ne m’arrache pas la bouche, et la langue avec, Melvita à la badiane, par exemple. Je n’utilise plus le dentifrice pour dents sensibles qu’au moment des crises douloureuses.

Les chercheurs ont exposé une culture de cellules intestinales à des particules de dioxine de titane en exposition aigüe ou chronique. Clairement les micro-villosités intestinales en prennent un coup, et un sérieux, en exposition chronique. Pas en aigüe. Ouf. Vous pourrez lire sur Wikipedia toute une liste d’études balbutiantes sur cette nouvelle calamité : liste sans intérêt d’ouvreurs de portes ouvertes.

Il y a une trentaine d’années j’avais lu sur les MICI une étude surprenante qui montrait un petit grigri significatif entre Crohn et les avaleurs de dentifrice. Mais ça n’a sans doute rien à voir.

 

 


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En 1930, étaient vendus un grand nombre de produits cosmétiques, voire pharmaceutiques, contenant du Thorium ou du Radium. On appelait cette pratique le charlatanisme, très répandu. En 2017, le charlatanisme est aussi très répandu, mais sa pratique est plus complexe. A vrai dire, il est devenu très technique. Dans les devantures de pharmacie, les pubs, le plus souvent c’est du pipeau. Des mots qui ronflent surtout, c’est le père Noël en blouse blanche tous les jours, pour âmes crédules. Par ici la braise.

Pour déceler le dioxyde de titane dans un dentifrice, il faut d’abord une bonne loupe. Logiquement, ce sera un des rares composants présentés en code, illisible pour le commun des mortels. Car le lobby se défend férocement, pied à pied, avec la sempiternelle menace de licenciement massif. A l’échelle de notre civilisation c’est devenu une routine : le plomb, le mercure, l’amiante, le DDT, le bisphénol, et j’en passe.

 

 


Printemps 2017, des promesses.

Printemps 2017, des promesses.

En revanche, dans le domaine du diagnostic médical, cette technologie a sans doute de beaux jours devant elle. Une équipe internationale travaille sur des réseaux de nanoparticules, qu’ils ont appelé nanocages. Dénomination imagée traduisant la capacité de ces réseaux à fixer des molécules de toutes sortes. Un antigène de surface du Bacille de Koch, le LAM, et un colorant en l’occurence. Nous voilà donc avec une simple bandelette à tremper dans les urines du malade et faire un diagnostic de tuberculose ! Sur neuf malades négatifs en microscopie, mais avec une culture de BK positive, huit ont été dépistés dans les urines. Belle réussite pour un début !

 

Hoya bella