Rouges jardinspar Guy Grandjean
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Des végétaux en détresse

Humeur

Mesclun de salade en mars, un régal. (serre froide)

La baisse choquante du nombre d’oiseaux dans nos pays fait les manchettes des journaux. Pas des problèmes de salade, ou autres légumes.

Elles souffrent pourtant des conditions de cultures qu’on leur impose en devenant trop sensibles à des champignons, et autres bactéries normalement peu agressifs.

Exemple, des maraîchers très pragmatiques n’hésitent pas à les asperger de nitrate liquide quelques jours avant la récolte … Personne n’a jamais démontré qu’un taux élevé de nitrate dans les légumes pouvait avoir une quelconque incidence sur notre santé, en effet. Mais, bon, bof. Mais la plante, ainsi « dopée » n’est plus la même…

Bof bof

Pour les oiseaux, comme pour les abeilles, la solution est simple : interdiction totale et immédiate des néonicotinoïdes.

Pour les salades, une solution s’impose : la consommer bio et  locale. Vous retrouverez la saveur, et vous pourrez la garder plusieurs jours au bas du frigo sans avoir peur de sortir une déconfiture verte en guise de salade après 24h de frigo.

En pratique,  Vincent Ravard de La Chapelle Basse Mer à l’Artuzière propose en ce moment  un superbe mesclun de salades avec l’excellente mizuna. Le Jardin d’Eole aussi sur le marché du Loroux Bottereau, le jeudi en fin d’après-midi. On peut même l’agrémenter de jolies petites fleurs jaunes. A La Chauvelière, nous avons retrouvé la saveur exceptionnelle des mélanges des salades d’hiver de Marie et de Pascal, super maraîchers qui font le marché de Chateaubriant.


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Evelyn Terrien