Diversité croisée au Croisic
Une enfilade de vielles maisons en pierre, face à la terre, derrière un traict, c’est à dire un bras de mer alimentant les fameux marais salants de Guérande.
C’est Le Croisic.
Avec ses goélands et ses mouettes toujours présents, son charme intact, comme celui de Pen Bron, qu’on aperçoit sur le continent.
En promenant vers la pointe, si notre regard s’attarde sur le sable, il sera vite accroché par un spectacle devenu rare : des coquillages, des quantités, des couleurs, des formes, ,un enchantement.
Plus loin, installés dans « La crêperie du port », où de succulentes galettes se susurrent en continu, un dimanche, le sympathique patron nous explique « que les langoustes reviennent ».
Rien de mystérieux, il ne reste que très peu de bateaux de pêche, donc peu de ces peintures « antifoulings », ultra polluantes. Et les paludiers veillent à la qualité des eaux comme le lait sur le feu : saler son potage, oui, mais pas avec un biocide !
Et la nature se réinvite, se réinvente, renait cette magnifique diversité, sans laquelle le regard reste à marée basse.