Rouges jardinspar Guy Grandjean
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Ce gaz qui nous carbonise

Ecologie

 

 

La vie sur terre s’est organisée depuis quelques centaines de millions d’années, et depuis quelques petits siècles les hommes ont pris le relais de manière significative. Ils l’organisent à leur manière.

Ils l’organisent comme toute vie animale sortie des chaines alimentaires. Longtemps singe beau parleur, bon chasseur, ou simple cueilleur, il s’est ensuite sédentarisé grâce à l’élevage et l’agriculture. D’un point de vue strictement biologique, les hommes se sont comportés comme une espèce invasive. Une espèce est dite invasive quand aucun obstacle biologique ne s’oppose à son expansion.

Nous en sommes encore là. La poussée démographique devient irrésistible, sauf à mettre en place des politiques strictes de régulation. Jacques Dutronc chantait en 1970 « 700 millions de chinois, et moi et moi, et moi » «  Avec ma vie, mon petit chez moi «  et moi, moi et moi,«  je suis tout nu dans mon bain »

Cinquante ans après, malgré une politique anti nataliste « musclée », dite de l’enfant unique, la population chinoise a doublé. Mais les chinois ont presque atteint leur objectif, qui était de un milliard deux cent millions. Quel aurait été leur nombre si cette politique avait été une simple incitation ?

 

 

Statuettes chinoises anciennes. Les femmes mariées “du peuple” portaient chignon. Les femmes riches, elles, arboraient de magnifiques coiffures, certaines complexes. Toutes ces traditions ont été abandonnées au cours de l’occidentalisation rapide de la Chine au XX ième siècle. Notez la taille des pieds. Dans certaines régions, chez les classes riches, ils étaient bandés dès le plus jeune âge, ce qui rendait la marche peu aisée. Certains y ont vu un signe de la domination masculine, les hommes ayant trouvé un moyen malin pour pas que les femmes se carapatent. En fait, non, c’était plutôt une lubie d’un potentat chinois du X ième siècle, qui était sexuellement excité par la vue de petits pieds, sans doute un pédophile.

 

La première mesure d’un organisme mondial luttant contre le réchauffement climatique doit donc être « une régulation de la population mondiale stricte », à la lumière de l’expérience chinoise.

Car les obstacles biologiques à notre expansion deviennent plus nombreux chaque jour, à commencer bien sur par le CO2 atmosphérique. Kesaco ?

Pour nous les hommes, le CO2 est un déchet, dont l’augmentation se mesure aisément par une prise de sang, ou dans l’air expiré, quand on s’enferme dans un petit espace clos. Dans l’atmosphère, c’est un engrais pour le monde végétal. Il se dissout facilement dans l’eau, qu’il rend acide au passage. Malheureusement, il s’agite quand on le bombarde d’infra rouge, et notre soleil bienfaisant ne se prive pas de le faire. En s’agitant, la molécule de dioxyde de carbone dégage de la chaleur. Mathématiquement, l’air se réchauffe, et réchauffe aussi les eaux océaniques, qui amortissent le réchauffement global.

On ne peut pas échapper aux effets biologiques un d’excès de C02 dans le sang, pas plus qu’on ne peut échapper aux effets physico-biologiques d’un excès de CO2 dans l’atmosphère.

C’est devenu l’obstacle biologique majeur à notre expansion, et même à notre survie, car ce réchauffement devient catastrophique pour nos récoltes.

Le tournesol, bien aimé des abeilles, s’oriente, quand il est jeune, en fonction des rayons solaires.
Le tournesol, bien aimé des abeilles, s’oriente, quand il est jeune, en fonction des rayons solaires.

Nous avons l’immense chance d’avoir pu faire une bonne récolte de blé cette année, et peut-être est-ce la dernière ! D’autres récoltes vont pâtir sérieusement cette année de la sécheresse en France, et n’oublions pas que nous sommes la première puissance agricole d’Europe, grand exportateur. En clair, d’autres pays moins chanceux vont souffrir de ces conditions climatiques hors normes.

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